Papadakis/Cizeron #11 - OLYMPIC GOLD MEDALLISTS FOREVAH!!!

Orm Irian

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Popsicle fans are strange
?? I think you may have accidentally posted this in the wrong thread?

Anyways, I've been seeing photos from an interview Gabriella did with L'Equipe up and down Twitter. And very nice photos they are too, but unfortunately, because I'm not a subscriber, I can't even access the interview in French, let alone English. If anyone's read it maybe you could give us a quick summary? :)
 

On My Own

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If there's a joke in this it's too late at night for me to get it.
Wasn't one of their names popsizz (pap/ciz -> popsizz)? Well, anyway, I just thought the thread title was strange, and I think popsicle sounds cuter than "popsizz".
 

Escarbille

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Anyways, I've been seeing photos from an interview Gabriella did with L'Equipe up and down Twitter. And very nice photos they are too, but unfortunately, because I'm not a subscriber, I can't even access the interview in French, let alone English. If anyone's read it maybe you could give us a quick summary? :)
For a few minutes, the article was not restricted to subscribers. Weird... ? But hey, I jumped at the chance 😃
Here it is in French, I give way to Google which is much better than me in English (and less lazy :sneaky: )
Enjoy !

Gabriella Papadakis et la vie sans compétition : « J'ai un peu l'impression de flotter »

La championne olympique et quintuple championne du monde de danse sur glace est officiellement sur pause et pourtant, elle n'arrête pas. Elle publie un livre, « En or », avec son partenaire Guillaume Cizeron, et prépare une tournée avec Holiday On Ice. Le moment de se poser mille questions passionnantes sur son sport, sur l'avenir, sur elle-même.



Chrystelle Bonnet - mis à jour le 21 octobre 2022 à 10h46

Elle arrive au Bal Bullier, une brasserie parisienne près de Montparnasse, pull coloré, mini-jupe et maxi sac dans lequel elle a mis des tenues pour le shooting photo qui doit se tenir juste en face, à la Closerie des Lilas, dans la foulée de l'interview. Gabriella Papadakis, quintuple championne du monde, championne olympique de danse sur glace avec son partenaire depuis presque vingt ans, Guillaume Cizeron, ne passe pas longtemps inaperçue. « La championne du monde... Enchantée, bravo, je voulais juste vous féliciter », lui lâche un serveur. On lui demande si ça arrive tout le temps. « Non, je me suis demandé s'il venait vous parler à vous ! » Alors, nous, on vient rarement (jamais) nous féliciter. « Ah bon, pas de "félicitations pour cette belle entrevue !" » et elle part de son rire de dessin animé, qui fait exploser des bulles d'énergie tout autour.

Gabriella Papadakis n'en sera pas avare, de son rire, pendant l'heure où elle raconte la vie sans compétition. Avec Guillaume Cizeron, après les Championnats du monde de mars dernier, ils ont décidé de faire un break d'un an. De décembre à mars, les patineurs français de 27 ans, installés à Montréal, seront avec Holiday On Ice en Allemagne, donneront des spectacles en Suisse, en France, en Italie... Là, ils se retrouvent à Paris pour la promotion du livre qui retrace leur carrière, En Or, à paraître le 26 octobre chez Marabout. Et Gabriella en profite pour « tenter des trucs », comme elle dit. D'ailleurs, elle doit filer dès la dernière photo du shooting, attendue « quelque part ». Où ? « C'est un secret ! » Et elle nous laisse dans un dernier éclat de rire.

« Une interview Papadakis sans Cizeron, ce n'est pas commun. C'est comment, la vie quotidienne l'un sans l'autre quand on a passé quasi vingt ans en binôme ?

Il faut qu'on réinvente notre relation. On avait construit nos repères autour de notre carrière, on les a perdus, il faut en trouver d'autres. Mais quand on s'est revus pour commencer à travailler sur les spectacles à venir, on a retrouvé notre mode de fonctionnement habituel. Guillaume est le meilleur partenaire que j'aurais pu avoir, il est la personne la plus importante de ma vie et le restera. Enfin, à un moment, j'espère que j'aurai une famille, des enfants, il va peut-être rétrograder un peu ! (Elle rit.)

Avec ce recul que vous commencez à avoir, il a changé quoi, votre titre olympique de Pékin ?

Pas forcément grand-chose. Enfin, c'est peut-être moi qui ne suis pas attentive ! Disons que ça donne une certaine crédibilité, par rapport aux gens et aussi à nous-mêmes, mais ce n'est pas transcendant non plus, la vie est la même. Je suis ouverte aux opportunités mais je n'ai pas envie que ma vie change drastiquement non plus. Finalement, c'était beaucoup se battre contre ses propres peurs. Réussir à être passée outre est une victoire personnelle, mais ce que ça veut dire pour moi, c'est complètement intime. Je n'ai pas gagné que la compétition, j'ai gagné quelque chose à l'intérieur de moi, dont je suis fière. Il fallait que je le fasse.

Comment on se sent quand on descend du rouleau compresseur d'une carrière olympique ?

J'ai un peu l'impression de flotter dans l'espace. (Elle regarde partout.) « Elle est où la gravité ? » À partir du moment où tu n'es plus dans cette machine que tu connais par coeur et que tu découvres la vraie vie, c'est compliqué et un peu vertigineux. Tu es monté dans cette machine pour une raison, en en sortant il faut reconstruire plein de bases, s'habituer à ne plus avoir de repères. C'est ça la vraie vie, et, nous, on ne la connaît pas. Des plans, tout le monde en a, mais des plans aussi précis que ceux d'une carrière olympique, ça n'existe pas. Alors il faut faire sans, se réinventer.

Est-ce que vous avez eu un petit moment de flottement ?

Oui, en août, quand je suis retournée à Montréal. Parce que c'était la première fois que je n'avais aucune raison d'y être. Et là, j'ai "badé", j'ai vraiment "badé". Je me disais : "Qu'est-ce que je fais maintenant ?" En plus, tout le monde te demande : "Alors, maintenant, tu fais quoi ?" (Elle simule une grosse crise de larmes.) "Arrêtez, arrêtez !" "Alors, retraite ou pas ? Pourquoi vous voulez pas nous le dire ?" (Elle resimule une grosse crise de larmes.) "Arrêtez !!!"

Et comment on fait pour arrêter de "bader" ?

Dans une soirée, j'ai rencontré une ancienne journaliste qui avait réalisé beaucoup de documentaires dans des pays en guerre. Elle m'a raconté que, quand elle est tombée enceinte, elle a revu ses priorités, et m'a expliqué combien ça avait été dur de se projeter sur autre chose que son métier. Je lui ai demandé ce qui l'avait aidée à trouver son chemin et elle m'a répondu "la curiosité". "Rester ouvert, essayer, voir où ça t'amène, ce que tu sens." J'ai adopté cette optique, et elle m'a permis de m'habituer à cette espèce de vertige. Je vais là où mon envie me mène et je verrai quel chemin ça débroussaille.

Quelle envie, par exemple ?

Rien de majeur encore, j'explore des choses. Je prends des cours de piano, par exemple. Toutes ces choses que j'ai envie de faire et que je n'ai pas pu à cause du patin, je les fais. C'est un des rares moments de ma vie où j'aurai autant de liberté, alors j'en profite. Je fais des choses où je suis nulle et c'est vraiment cool !

Ça doit reposer de ne pas être dans la recherche de l'excellence ?

Oui, alors j'ai toujours du mal, hein, on ne devient pas athlète de haut niveau pour rien ! Quand j'étais petite, il fallait que je sois toujours la première de la classe, ou la plus populaire ou la plus drôle, ou la mieux habillée. Il faut qu'il y ait un truc où je me démarque. Je n'ai pas forcément besoin que ce soit un classement toute ma vie, mais cette espèce de recherche d'excellence fera toujours partie de moi, d'une façon ou d'une autre. Je dois me battre contre moi-même pour ne pas me mettre trop de pression, mais c'est intéressant comme processus. Dans ma tête, c'est constamment "allez, je me mets au piano et il faut que ce soit excellent, demain je vais faire un concerto !" J'apprécie ce côté-là, c'est grâce à lui que j'en suis arrivée là dans ma discipline, mais il faut le recalibrer un peu, parce que si je m'attends à avoir le même niveau qu'en patinage dans tout ce que j'entreprends, je risque d'abandonner très vite !

On a l'impression que vous entreprenez plutôt du côté artistique, non ?

Guillaume et moi avons toujours été beaucoup plus attirés par le monde artistique, créatif, que par le monde du sport. Le patinage est notre médium, comme ça aurait pu être le théâtre, la danse. Guillaume peint, dessine... Il nous permettait de mélanger tout ce qu'on aime. Je pense que je n'aurais fait aucun autre sport que le patinage, parce que le sport en tant que tel est nécessaire pour faire ce que je fais et j'adore cette partie-là, mais il est le moyen de créer un moment et une oeuvre. J'ai encore ce besoin d'expression, de création, mais je ne sais pas encore trop où le diriger.

Et le besoin de vous mettre en mouvement, vous le ressentez ou vous foutez un peu la paix à votre corps ?

Pour le corps, comme l'esprit, il y avait un besoin de lâcher. L'envie de bouger revient petit à petit, mais c'est vraiment petit à petit. Je me suis tellement fatiguée à me pousser, pousser, pousser...

Votre corps a changé, en six mois ?

Un peu. J'ai grossi, et maintenant je maigris !

Ça vous fait quelque chose de le voir changer ?

Ce n'est pas un souci esthétique, c'est que, quand je suis revenue sur la glace, je me sentais tellement faible... Ça m'a déprimée un peu, toutes ces années d'efforts effacées en quelques semaines ! Une leçon, tu l'apprends, tu t'en rappelles pour la vie. Là, tu bosses vingt ans, tu t'arrêtes six mois, et c'est comme si tu n'avais jamais rien fait ! Je me suis dit qu'il fallait absolument que je me maintienne en forme. Pas spécialement pour mon poids, mais parce que j'aime me sentir forte, sentir que je suis encore capable de faire ce que je veux avec mon corps.

Il y a le corps, il y a la tête, aussi. Vous avez déjà évoqué la santé mentale des sportifs de haut niveau. C'est important, d'en parler ?

Très important. Je ne connais pas un seul athlète qui n'a pas eu un moment difficile dans sa carrière, à plus ou moins grande échelle. L'anxiété de performance exacerbe tout. Si je n'avais pas fait de patin, les moments difficiles de ma vie auraient été des moments tristes. Mais là, conjugués au fait de devoir être toujours au top à l'entraînement et en compétition, ça m'a fait exploser. (Elle a fait un burn out en 2020.) À partir du moment où tu parles, tu commences à dédramatiser. 60 % du mal que j'ai eu, c'est parce que je me sentais mal d'être dans le mal, une espèce de honte de ne pas aller bien qui empire tout. Alors que les blessures de la "tête" font aussi partie du parcours.

Vous dites que, par exemple, quand on se casse une jambe, on ne se pose pas la question de savoir si on va en compétition.

C'est ça. Les Championnats d'Europe, en 2020 à Graz (la première défaite du couple français depuis deux ans, qui leur avait coûté un sixième titre européen), si j'avais eu une entorse, je n'y serais pas allée. Alors qu'une blessure de la psyché, c'est une blessure comme les autres. Et une blessure, ça prend du temps à guérir. Si tu forces, elle empire et laisse des séquelles. On sait que les blessures font partie du sport. On exige tellement de nous-mêmes... Les blessures de la "tête" font forcément partie du parcours aussi.

Mais celles-ci sont taboues.

C'est ça. Il faut arrêter d'en avoir honte, tout le monde a vécu des moments "down" dans sa vie, il n'y a pas de mésestime à avoir. On met beaucoup de choses de côté pour s'entraîner. Moi, je ne "dealais" avec rien : "Le patin, c'est ma priorité, il n'y a que ça qui importe, tous les autres trucs je les ignore, je les mets dans une boîte de Pandore". À un moment, mon corps m'a dit : "Non, non, tu vas t'asseoir, tu vas te poser les bonnes questions et on y retourne après."

Avec le recul, vous comprenez ce qui a conduit à ce burn out ?

La culture de ce sport a pu jouer. L'obsession de l'apparence, de la féminité. Récemment, un juge me parlait d'une patineuse au fort potentiel et il m'a dit : "Elle n'arrivera jamais à rien si elle ne devient pas plus féminine." Et puis, il y aussi l'obligation de se conformer. J'ai essayé, j'arrivais avec mon petit sac à main, mais je n'ai jamais trop réussi, j'ai toujours été un peu à côté de la plaque ! (Elle rit.) Mais bien sûr que je me suis conformée. Et à un moment, je me suis dit : "Mais je suis qui, en fait ?"

Qu'est-ce qui peut être pesant ?

C'est très genré. Par exemple, tu es femme, tu te maquilles, c'est ton job. On est obligée d'être maquillées à 6 heures du mat, alors que ce n'est même pas la compète. Ça veut dire se réveiller à 3 heures pour se maquiller, et donc être fatiguée pour la compète. Il y a un truc qui ne marche pas. J'ai dit ça une fois, à table, en pensant que tout le monde allait confirmer et... rien. Un gars m'a même répondu : "Oui, notre job c'est de faire de la muscu pour être forts pour vous porter, et le vôtre c'est d'être belles." Alors, ça évolue, hein. Anna Cappellini (une ancienne patineuse de 35 ans, championne du monde 2014) me racontait qu'à son époque, les filles arrivaient en compète en talons, robe de créateur et sac Dior à la patinoire, et se rhabillaient comme ça pour sortir du vestiaire ; qu'elles se mettaient en robe de bal pour aller au tirage au sort. Elle se félicitait que notre génération ait fait péter ça.

À Montréal, où vous vous entraînez depuis sept ans, la démarche est différente ?

Oui, à Montréal ils n'essaient pas de nous changer, c'est une démarche plus holistique. Les coaches ont créé cette école pour ça. Côté corps, par exemple, on ne met pas les filles dans un moule, il n'y a pas de violence contre la diversité corporelle. Et si la meilleure école du monde n'essaie pas de faire maigrir les filles, peut-être que c'est que ce n'est pas utile ! À Montréal, on voit tous types de corps, athlétiques bien sûr, parce que c'est nécessaire, mais pas normés, et c'est la première fois qu'on voit ça. Une amie m'a demandé avec incrédulité : "Mais ils ne vous demandent pas de maigrir ?" Ah non ! ils nous demandent de faire des beaux portés. "Ah, ils ne vous disent pas que c'est parce que vous êtes trop grosses que vous tombez ?" Non plus ! ils nous disent que c'est parce qu'on n'a pas assez travaillé ! (Elle rit.)

Vous vous sentiriez de rester dans le milieu pour faire évoluer les choses, justement ?

J'essaie de faire changer par l'exemple. Pour le reste, je ne sais pas, je vais avancer et voir les portes qui s'ouvrent. Oui, j'ai envie de changer un peu les choses. Par empathie. Parce que si j'ai cru un moment que ce n'était que moi le problème, en parlant j'ai réalisé que c'était le problème de tout le monde, alors ce serait bien que ça change. D'autant que ce sport m'a apporté plus que tout. Je n'imagine pas quelque chose qui aurait pu m'apporter plus que ce que le patinage m'a apporté. Mais il a des aspects qui peuvent être problématiques. Je connais une ancienne patineuse qui n'a aucun miroir sur pied chez elle. Je lui ai demandé pourquoi, elle m'a dit : "J'ai passé ma carrière à regarder chaque centimètre de mon corps dans le miroir, à me juger, à me flageller, je ne veux plus."

Là, au bout de six mois d'arrêt, comment vous vous sentez ?

C'est les montagnes russes, comme d'hab, on ne se change pas ! Il y a des matins où je me réveille en me disant "oh, ça me manque tellement, le patin", et d'autres où je me dis que je suis si contente de ne pas avoir à me lever ! Ça change même chaque heure ! J'avoue que la saison qui recommence, là, ça fait quand même un peu bizarre. Des choses me manquent, d'autres ne me manquent pas, on verra lesquelles l'emportent à la fin sur la balance. Mais ce n'est pas encore le moment de peser ! »
 

Orm Irian

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For a few minutes, the article was not restricted to subscribers. Weird... ? But hey, I jumped at the chance 😃
Here it is in French, I give way to Google which is much better than me in English (and less lazy :sneaky: )
Enjoy !
Thank you, that's such an interesting interview! I hope Gabi has a great time 'floating' for a year and trying tons of new things. :)
 

cocotaffy

Fetchez la vache... mais fetchez la vache !
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GP is mid-way through and I miss them a lot. It was always so exciting to have them unveil their programs and see how that got people talking: "they are constantly doing the same thing, this is art, meh this is just pretentious snot, look at those edges, their lifts are simplistic" and so on … well they were rarely leaving anyone indifferent.
 

chantilly

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I’m not sure they will come back.
Who knows, but it would be a cakewalk for them.
Not sure that would inspire them.
It would have to be about growth as a team. However if their French teammates continue to improve and climb the ranks in all disciplines, it’s not out of the realm to vie for a team medal at the Olympics. Probably a bronze, but still.
 

cocotaffy

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I’m not sure they will come back.
Who knows, but it would be a cakewalk for them.
Not sure that would inspire them.
It would have to be about growth as a team. However if their French teammates continue to improve and climb the ranks in all disciplines, it’s not out of the realm to vie for a team medal at the Olympics. Probably a bronze, but still.
I’d be very surprised to see them come back. I agree that they could easily sit at the top but to your point I’m not sure that will drive them to put in the work needed. I’m also not really sure what the state of their relationship is right now. It sounds like things may have gotten rocky around Gabis pregnancy and subsequent abortion. I could be totally misreading this as well.
 

Peepsquick

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I’d be very surprised to see them come back. I agree that they could easily sit at the top but to your point I’m not sure that will drive them to put in the work needed. I’m also not really sure what the state of their relationship is right now. It sounds like things may have gotten rocky around Gabis pregnancy and subsequent abortion. I could be totally misreading this as well.
Yes, you are misreading this (I don't know if you could watch the very touching documentary where she mentioned the abortion) ... her struggles had nothing to do with Guillaume and everything to do with finding herself stuck in a difficult situation. Gabi had to take a painful decision at a difficult time and didn't have time to really "digest" this emotional ordeal.
As for their come-back, I do not think they will, except if they feel that they can evolve in their art/sport. It would probably be very healthy for both of them, but especially for Gabi, to have just time for themselves to live their lives. This is the part that comes short for a lot of athletes. I miss them tremendously already but they leave us with a fantastic body of work and have made their mark on this sport for years to come.
 

Orm Irian

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her struggles had nothing to do with Guillaume and everything to do with finding herself stuck in a difficult situation.
And the difficult situation, let's be just as clear as Gabi was in the documentary, had nothing whatsoever to do with the abortion and everything to do with her experience of depression and how it was exacerbated by the culture of figure skating and elite athletics in general.
 

Peepsquick

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And the difficult situation, let's be just as clear as Gabi was in the documentary, had nothing whatsoever to do with the abortion and everything to do with her experience of depression and how it was exacerbated by the culture of figure skating and elite athletics in general.
Gabi tends to depression like so many of us. I would say that her abortion probably triggered another wave of depression and exacerbated the feeling of being unable to take care of herself and give herself time to heal.
 

Sylvia

TBD
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P/C's 7 remaining Holiday on Ice ("A New Day" tour) special guest show dates in Germany (Rostock was on Dec. 8): https://www.instagram.com/p/Cg1_HIDKHci/

Leipzig 22.12 19:00 UHR
Frankfurt 03.01.2023 19:00 UHR
Köln 13.01 19:00 UHR
Dortmund 20.01 20:00 UHR
Stuttgart 25.01 19:00 UHR
München 16.02.2023 19:00 UHR
Berlin 01.03.2023 19:00 UHR

8 shows in Switzerland for Art on Ice, Feb. 2-12, 2023 - GSD thread: https://www.fsuniverse.net/forum/threads/art-on-ice-shows-in-switzerland-feb-2-12-2023.110269/

"Cinema on Ice" at the Palavela in Torino on Feb. 25, 2023 with Carolina Kostner (choreographers are Cappellini & Lanotte): https://www.instagram.com/p/ClyLjodILi8/
Tickets: https://www.ticketone.it/artist/cinema-on-ice/
 

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